Après 2 jours de repos, nous repartons le lundi 25 septembre de la baie de Porto Conte, avec grand soleil et une mer calme.
Nous faisons le tour de la grande baie pour visiter les autres mouillages et profiter encore de ces falaises majestueuses du Capo Caccia (Cap de la chasse).

Au sommet le phare du Capo Caccia visible à plus de 30 Mn.. Des falaises percées de multiples grottes : supérieures dont la plus connue, la grotte Neptune, et sous-marines dont la grotte de Nérée.
De plus, pour nos très chers amis Patrick et Dom., ajoutons qu’une via ferrata longue de 1200 m a été aménagée le long de ces falaises : la Via ferrata du cabirol… Au programme 2018 ??
Les 25 Mn de remontée plein nord nous font longer une côté déchiquetée, sauvage et splendide où les abris sont rares. C’est au milieu des récifs et rochers frappés par la houle mais dans une eau de plus en plus translucide que nous approchons du passage de Fornelli, séparant la Sardaigne de l’île d’Asinara. Prendre cette route nous évite de contourner l’île d’Asinara soit une vingtaine de Mn en moins.
D’après les guides nautiques, on ne peut l’emprunter que par beau temps, même si la hauteur d’eau affichée sur les cartes peut faire stresser (2 à 3 m). Suivons les instructions de notre guide nautique : …“…alignez les 2 marques d’alignement (deux tourelles grisâtres avec des bandes noires) à peu près au 071° jusqu’à avoir passé le petit îlot situé au NW de l’île Piana. L’îlot doit être laissé sur bâbord. Quand les marques d’alignement du deuxième ensemble sont alignées à leur tour, suivez l’alignement au 121° et continuez ainsi jusqu’à retrouver plus de profondeur.” Rod et Lucinda Heikell – Guide nautique Corse, Sardaigne et îles toscanes.
On passe lentement et on admire !!!!
- En approche du passage de Fornelli
- On se rapproche…
- Maryse très attentive aux récifs proches
- La réserve naturelle d’Asinara sur babord
- Eau turquoise qui invite à la baignade
- Le passage est derrière nous
Quelques milles plus tard et un joli bord de près sous 10 – 12 nœuds de vent, on arrive au port de Stintino, dans le golfe d’Asinara, petit port pittoresque. Dès notre appel VHF sur le canal 9, “l’ormeggiatori” (personnel de la marina qui vient nous placer et aider à l’amarrage du bateau) vient au-devant de nous et nous indique notre place sur le ponton “visiteur”.
- La côte vue extérieure du port
- Vue du port en montant au village
- Le village de Stintino vu du ponton
- Le vieux port dans le village
- La Bilancella carlofortina, une cousine sarde du pointu
- Maestral en bout de ponton
Le village n’est pas très loin, à 20 minutes à pied, en longeant le port Mannu. On y découvre des petites rues, dans lesquelles il est bon de flâner, et déguster d’excellentes “gelati” (Une bonne adresse, celle qui se trouve sur la place de l’église). Une petite pensée pour David, même dans le village le plus reculé de Sardaigne, le tri sélectif est de rigueur…
Le lendemain, ballade en vélo, direction la cala Pelosa très renommée : heureusement ce n’était pas très loin, nous ne sommes pas des “pros” du vélo, surtout quand il y a de belles côtes à grimper.
Le site est très touristique, nous trouvons une petite place sur les rochers, eau turquoise près de la tour de Pelosa.
Vue magnifique du haut des rochers sur le passage de Fornelli emprunté la veille…
Le jeudi 28, départ vers l’île d’Asinara après avoir réservé une bouée dans la cala Reale.
L’île d’Asinara a servi de zone de quarantaine, puis de camp de prisonniers durant la première guerre mondiale, puis de super prison et colonie pénitentiaire pour les mafiosi et parrains de la mafia, avant de devenir une réserve naturelle en 2003. Les mouillages forains y sont interdits et les bouées sont uniquement réservées aux voiliers ; on peut accoster sur l’île en annexe, théoriquement à la rame…
Lors de la visite de l’île, nous découvrons des ânes très peureux, les vestiges des prisons et un unique café pour accueillir les quelques touristes.
La beauté du site, l’eau transparente et le calme y régnant nous donneront envie d’y rester 2 jours.
Départ vers Castelsardo le samedi 30 septembre, faute de vent au moteur.
Découverte du village sur un promontoire rocheux, avec un château au sommet, un clocher remarquable du large appartenant à la cathédrale de San Antonio Abate du XIè siècle .
Le centre historique se découvre le long de ruelles raides, dans lesquelles sont entremêlés monuments historiques, restaurants et boutiques d’artisanat (vannerie, bijoux, tapis ….).
Prochaine étape : le nord de la Sardaigne…
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